Petite soirée à Shimo-kitazawa, un petit quartier populaire un peu crados de Tokyo. En attendant Fred et Yoshi devant le métro, on rencontre un groupe de djeuns bourrés qui emmerdent gentiment un clochard. Les jeunes nous demandent de poser avec eux pour des photos. Ils sont à la fois excités, on sent qu'ils ont envie de faire des conneries, mais ils restent assez sages et gentils finalement. Le mec en jaune (le leader) nous a quand même montré timidement une bonne partie de sa bite pour la photo pendant que ses camarades ricanaient bêtement.
Après on est allé boire des bières dans un minuscule bar complètement improbable, dans un vieux quartier en sursis ou toutes les échoppes ferment les unes après les autres.
C'était un lieu de marché noir pendant la guerre, un dédale de petites ruelles et de rideaux de fers fermés. Le "bar" est ouvert 23h sur 24 (il ferme entre 17 et 18h pour permettre au barman de service de virer les alcooliques qui perdent la notion du temps).
On était 6 dans le bar, y'avait pas une place de plus. On y a rencontré deux lesbiennes bien sympa qui nous ont démontré qu'il y avait bien une forme de second degré au Japon. A un moment, pour se ravitailler en bières, le barman a simplement envoyé une cliente acheter un pack au combini du coin. Masako, une des deux lesbiennes, nous apprend une expression japonaise (qui n'existe absolument pas) à utiliser en toutes circonstances: "GOMEN CHINA".Après on est allé boire des bières dans un minuscule bar complètement improbable, dans un vieux quartier en sursis ou toutes les échoppes ferment les unes après les autres.
C'était un lieu de marché noir pendant la guerre, un dédale de petites ruelles et de rideaux de fers fermés. Le "bar" est ouvert 23h sur 24 (il ferme entre 17 et 18h pour permettre au barman de service de virer les alcooliques qui perdent la notion du temps).